Le rapport de l'Agence Anadolu, qui propose également des recommandations pour lutter contre ce problème, montre à quel point les femmes musulmanes sont marginalisées et exclues de la société en raison de leur identité religieuse et de leur tenue vestimentaire.
Selon le rapport, les femmes musulmanes en France, qui constituent environ 10 % de la population, sont soumises à des « politiques coercitives » qui les empêchent de travailler dans le secteur public, de porter le foulard dans les écoles et les espaces publics et de participer aux activités de la société civile.
Il documente également la discrimination et le manque d'acceptation sociale auxquels ils sont confrontés dans le secteur privé et dans le système éducatif.
Le rapport affirme que ces politiques et attitudes violent les droits et la dignité des femmes musulmanes, qui sont souvent très instruites et qualifiées, et qui ont un fort désir de contribuer à la société française.
Elle met en lumière l’impact négatif de l’islamophobie sur le bien-être et la santé mentale des femmes musulmanes, contraintes de faire des choix difficiles entre leur foi et leur carrière, ou entre rester en France et partir dans un autre pays.
Le rapport appelle les autorités et la société françaises à adopter une approche plus inclusive et participative à l'égard de la communauté musulmane, et à reconnaître et punir les actes islamophobes comme des crimes de haine.
Il exhorte également les décideurs politiques à respecter la diversité et la liberté d'expression des femmes musulmanes et à leur créer davantage de possibilités de participer à la vie publique.